Voilà les raisons de la disparitions du requin et l'origine de ces raisons est: l'HOMME.
Victimes de la surpêche et de la pollution, les grands requins sont aujourd'hui en danger. Leur population s'est considérablement réduite à l'échelle de la planète ces dernières années. Certaines espéces de l'Océan Atlantique ont déjà disparues à plus de80%. D'abord chassé et tué en raison de peurs ancestrales, les requins sont aujourd'hui décimés principalement pour le commerce de leurs nageoires et ailerons très prisés en Asie ou ils sont vendus quelques centaines d'euros le kilo. La disparition des requins aurait des conséquences irréversibles sur l'équilibre des écosystèmes sous-marins. Les requins sont les garants de la bonne santé des océans et de l'équilibre des espéces.
Ici des ailerons de requins à la vente dans des commerces en Asie.
Et vous, simples mortels, consommateurs en folie, savez-vous ce que vous achetez quand vous choisissez sur l’étal de Raymond, votre poissonnier préféré, de la saumonette ou du veau de mer ? Sous ces appétissantes appellations, se cachent respectivement de l’aiguillat, de l’émissole, de la petite roussette ou du requin-taupe. Oui, du requin, que l’on trouve d’ailleurs de plus en plus dans les supermarchés, le regard égaré dans un voile blanc croisant celui non moins hagard d’un client.
Du requin donc. Tant et si bien que ce prédateur qui a fait fantasmer toute la génération Spielberg, est tout bonnement menacé de disparition. Sa capture fait des ravages. Shark Alliance - une vingtaine d’ONG luttant pour la préservation des requins - et l’Association pour l’étude et la conservation des sélaciens viennent de nous présenter les dégâts : en Europe, la surpêche du requin entraîne des conséquences dramatiques. Des scientifiques estiment maintenant en diminution de 66 % le nombre de requins tirés dans les filets, en raison de leur prélèvement excessif depuis des décennies, écrit Christian Galus dans « Le Monde » du 31/01/07.
En Europe, la France est le troisième pays « producteur » de requins avec 21.600 des 114.000 tonnes annuelles européennes pêchées (chiffres de 2004), derrière l’Espagne (51.000 t) notamment. A Hongkong, le marché de l’aileron continue à s’envoler, Indonésiens, Taïwanais et Indiens raffolant toujours de cette petite partie à laquelle on prête tant de vertus, sans forcément se soucier qu’il faille dézinguer un requin entier pour chaque « récolte ».